Egalité Filles-Garçons

Par 5 juillet 2018Collège au cinéma
Cette année, dans le cadre de « Collège au Cinéma », toutes les classes de 6° du collège sont allées voir Billy Elliot de Stephen Daldry. Nous avons ensuite discuté, en français, des stéréotypes (clichés, a priori, représentations, préjugés) associés aux filles et aux garçons, et notamment ce que les filles ou garçons « peuvent », « ne peuvent pas » ou « peuvent ne pas »… faire, aimer, choisir, et pourquoi.
Nous nous sommes également inspirés du travail d’une illustratrice (http://elisegravel.com/) pour fabriquer, en français, en anglais et en arts plastiques, des affiches que nous avons exposées à la fête du collège.
Tout ce travail sur la question « égalité filles-garçons » sera prolongé en cinquième dans le cadre du parcours musée et du projet « Suis moi, sois toi ! »

COLLÈGE AU CINÉMA

Le vendredi 11 mai 2018, toutes les classes de sixième du collège sont allées au cinéma de Coutras pour voir Billy Elliot de Stephen DALDRY. C’est un film qui est sorti en 2000, et c’est le troisième film que nous voyons cette année, grâce à « Collège au cinéma ».
Le titre du film est le nom du personnage principal : c’est le personnage éponyme.

L’HISTOIRE

Un garçon, le personnage principal, veut faire de la danse classique mais son père veut qu’il fasse de la boxe : il pense que la danse classique, c’est pour les filles, et la boxe est une sorte de tradition familiale pour les garçons de la famille.
Billy a peur de la réaction et du refus de son père mais il choisit de lui désobéir car il m’aime pas la boxe et la danse classique devient sa passion.
Billy danse comme il veut, il s’exprime à travers sa danse. Il ne danse pas comme les danseuses du cours.
Le professeur de danse, qui lui donne des cours particuliers en cachette, essaie de convaincre le père, mais sans succès. Il ne changera d’avis que quand Billy dansera devant lui : il comprendra alors que son fils a du talent.
Il décide alors de l’aider à accomplir son rêve. Il l’accompagne à une audition et fait tout ce qu’il peut, comme reprendre le travail alors qu’il est en grève, pour gagner l’argent qui servira à son fils.
Ce qui est important, c’est que Billy veuille vivre sa passion. La fin (épilogue) nous permet de découvrir que Billy est devenu un grand danseur.

LA FAMILLE

Le père et le frère de Billy sont en grève car ils font un métier très difficile (mineurs) et sont pauvres. Les grévistes veulent une augmentation et de meilleures conditions de travail.
Au début du film, on a l’impression que seule sa grand-mère l’aime et le soutient car elle-même a aimé la danse classique. En fait, son père et son frère l’aiment aussi, mais différemment.
La relation entre Billy et son père est particulièrement importante car la mère de Billy est morte.

LA VIOLENCE

On voit souvent Billy en colère, peut-être à cause du refus de son père, parce que sa vie est difficile, à cause de la mort de sa mère, parce qu’il n’arrive pas à faire ce qu’on lui demande. Sa danse exprime aussi cette colère.
La violence physique et verbale est très présente dans ce film (le père qui le tape, la boxe, les gros mots, les manifestations, les affrontements avec les policiers…).

LES QUESTIONS QUE LE FILM NOUS POSE

Stephen Daldry, le réalisateur, veut nous faire comprendre que les garçons peuvent faire des sports « de filles » et vice-versa car en fait, il n’y pas pas de raison pour qu’il y ait des sports « de fille » et des sports « de garçon ». Dire qu’un garçon ne doit pas faire de la danse classique est un « cliché ».

La question de l’homosexualité est également abordée à travers le copain de Billy, qui est amoureux de lui, et les craintes du père.

Les élèves de
6ème D, 6ème H et 6ème I